Qu’est ce que la CCNUCC ? 

La Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques a été créée en 1992 lors du Sommet de Rio, c’est la première tentative, dans le cadre de l’ONU, de mieux comprendre les changements climatiques et de proposer des solutions pour les limiter. La CCNUCC se réunit annuellement lors de conférences mondiales pour dresser un bilan des avancées en matière de lutte contre les bouleversements climatiques.

 

Les missions de la CCNUCC 

La CCNUCC a diverses missions, dont : 

  • La réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) : encourager les pays à limiter leurs émissions pour maintenir l’augmentation de la température en dessous des +2°C. 
  • L’encadrement des engagements internationaux : la CCNUCC est à l’origine d’accords mondiaux tels que le Protocole de Kyoto et l’Accord de Paris
  • Le soutien aux pays en développement : aider les nations les plus vulnérables à s’adapter aux effets des changements climatiques grâce à des financements et à des technologies “propres”. 

La CCNUCC doit également convaincre les pays émergents (Brésil, Chine, Inde) de s’engager davantage. 

 

Qui sont les parties prenantes à la CCNUCC ? 

Avec 197 parties signataires, la CCNUCC rassemble des pays, des organisations internationales et des acteurs privés. 

 

La COP11 de Montréal : un tournant majeur pour la CCNUCC 

La Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) a réuni 180 pays à Montréal, du 28 novembre au 9 décembre 2005, pour deux événements parallèles : sa 11ème session et la première session de la Réunion des Parties du Protocole de Kyoto. La conférence des parties (COP) constitue l’organe suprême de la CCNUCC et se réunit annuellement afin de négocier et de surveiller la mise en œuvre de la Convention. Elle a ratifié le Protocole de Kyoto, le 16 février 2005.

Au départ, les États-Unis et l’Australie ont signé le protocole, mais ne l’ont pas ratifié alors que ce sont deux pays très pollueurs. Les États-Unis à eux seuls émettent 24 % des gaz à effet de serre d’origine humaine.