La Conférence des Parties (COP) est née à la suite du Sommet de la Terre de Rio de 1992 qui a donné naissance à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. Les pays signataires de la CCNUCC se réunissent annuellement depuis 1995 lors de ce qu'on appelle la Conférence des Parties. Ces réunions ont pour but de vérifier la bonne application des objectifs de la CCNUCC.
La première Conférence des Parties a eu lieu en Allemagne en 1995, durant cette réunion, les 196 pays signataires de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques ont mis en place des objectifs quantifiés de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
La CCNUCC reprend les principes de la déclaration du Sommet de Rio ainsi que ceux de l'Agenda 21, ces deux textes formulent des recommandations concernant : le développement durable, la pollution, la santé, la pauvreté ou la gestion des déchets. La CNUCC reconnait l'existence d'un changement climatique lié aux activités humaines et engage les pays industrialisés à prendre leurs responsabilités face à ce phénomène et à agir en faveur de la protection de l'environnement.
C'est en 1997, lors de la 3ème COP que le Protocole de Kyoto a été signé, il avait pour but de réduire de 5% les émissions de GES entre 2008 et 2012. La COP de Copenhague en 2009 avait pour but d'organiser l'après-Kyoto, mais aucun accord n'a été trouvé.
En 2011, la Conférence de Durban avait pour objectif de reprendre les négociations à zéro pour trouver un accord lors de la COP 21 de Paris, durant ce sommet le Groupe de travail sur la plateforme de Durban pour une action renforcée a été créé dans le but de préparer la Conférence des Parties de 2015.
En 2015, c'est donc la France qui sera l'hôte de la Convention des Parties (COP21), c'est un enjeu crucial pour le pays, car durant 2 semaines, du 30 novembre au 15 décembre 2015, il faudra accueillir les délégations des 196 pays signataires et réussir à amener tous les participants à trouver un accord en faveur du développement durable et de la sauvegarde de l'environnement. Idéalement, à l'issu de cette conférence, il faudrait trouver un accord international sur le climat pour contenir le réchauffement climatique sous la barre des + 2° Celsius d’ici la fin du XXIème siècle.