Les hydrofluorocarbures, les HFC, sont des gaz principalement utilisés comme réfrigérants dans les climatiseurs et les réfrigérateurs, ou encore comme agents de propulsion dans les aérosols. Ils sont constitués d’atomes de carbone, de fluor et d’hydrogène.
Ils n’affectent pas directement la couche d’ozone car ils ne contiennent pas de chlore, contrairement aux CFC, mais sont de puissants gaz à effet de serre. Leur pouvoir réchauffant est jusqu’à 14 800 fois supérieur à celui du CO2. Il en existe 5 sous-catégories : les R-134a (ce sont eux qui sont utilisés pour les climatisations et les pompes à chaleur haute température), les R-125 (utilisés dans les systèmes anti-incendie), les R-32, R-152a et R-143a (inflammables, utilisés mélangés à d’autres composants.)
Leur augmentation, dans certains pays, est très rapide : de 10 à 15% par an. Soit 700 millions de nouveaux climatiseurs à travers le monde d’ici 2030 et 1,6 milliard d’ici 2050.
En octobre 2016, les 197 Parties du Protocole de Montréal réunies à Kigali, au Rwanda, ont signé un accord pour éliminer progressivement les HFC. D’ici 2019, les pays développés comme les États-Unis et la majorité des pays européens, devront réduire l’usage des HFC de 10% pour une suppression totale prévue à l’horizon 2050. Une démarche historique qui vient apporter un peu plus de poids au protocole de Montréal adopté en 1987, qui a déjà permis la suppression définitive des CFC. Un effort significatif puisque le trou de la couche d’ozone a, grâce à ces mesures, diminué.