Publié le 20 octobre 2025

Alors que les épisodes de sécheresse se multiplient, certaines industries prennent conscience de leur dépendance à l’eau. Sur le site Triadis d’Étampes, Séché Environnement expérimente un modèle en circuit fermé, à la croisée de la sobriété et de la résilience industrielle. Reportage.

À Étampes, dans le sud de l’Essonne, un site industriel bruisse d’une activité méticuleuse, presque chorégraphiée. Derrière un chariot où se tassent de grandes plaques de plastique, une opératrice en combinaison blanche, gantée et masquée, frotte avec application un imposant bidon. Une fois lavé, il rejoindra la presse, prêt à entamer une nouvelle vie. Un peu plus loin, de grands bacs carrés sont passés au jet d’eau à haute pression. Ce sont eux qui transportent les déchets dangereux depuis les sites clients jusqu’ici, sur le site Triadis de tri des déchets dangereux, filiale du groupe Séché Environnement.

Dans cet univers de métaux, de vapeurs et de solvants, une priorité s’impose : ne gaspiller aucune goutte d’eau. Chaque lavage, chaque rinçage est pensé pour que l’eau puisse être récupérée, traitée, puis réutilisée. Tout converge vers un même point : un bassin de rétention central, véritable poumon du site. C’est ici que se joue la stratégie hydrique de l’entreprise, entrée en résilience face aux sécheresses répétées.



"Nous avons eu un déclic en 2022, lorsque la France a connu un important épisode de sécheresse. Le sud de l’Essonne n’a pas été épargné et nous avons décidé de lancer un plan d’eau pour économiser cette ressource précieuse", explique David André, le directeur du site Triadis d'Etampes. Depuis juin 2023, ce sont près de 1 500 mètres cube d’eau qui ont ainsi été écono
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