Réduction de 68% des points de données, simplification de la double matérialité, allègement des méthodes de reporting… L’Efrag a livré ses propositions de travail, alors que le Parlement continue à se diviser autour de la CSRD.
Cinq mois après les premières annonces de la Commission européenne, les choses commencent à se préciser quant à l'avenir de la CSRD, directive européenne sur le reporting de durabilité. L'Efrag (Groupe consultatif européen sur l'information financière), chargé par la Commission de mettre en œuvre la simplification des standards de reporting, a livré ce jeudi 31 juillet ses propositions de travail. L'organisme propose de supprimer toutes les divulgations volontaires (contre 277 dans le document préparatoire de mi-juillet) et de diminuer de 57% le nombre de points de données de reporting obligatoires, pour une réduction globale de 68% des points de données.
"Au total, les données obligatoires (à déclarer si elles sont significatives) ont été réduites de 57%, et l'ensemble des informations à fournir – obligatoires et facultatives – de 68%. La longueur globale des normes a été raccourcie de plus de 55%, rendant l'ESRS plus accessible et plus facile à mettre en œuvre, en particulier pour les entreprises qui seront soumises à la CSRD au-delà de celles ayant déjà publié leurs rapports pour l'exercice 2024", précise l'organisme dans un communiqué.
Réduction des points de données, simplification des procédures
Au-delà de la suppression de points de données individuels, l'Efrag a aussi cherché à simplifier les procédures de reporting dans leur ensemble. C'est le cas notamment de la double matérialité, qui devrait être largement rem