Publié le 22 octobre 2025

Le Parlement européen a rejeté le compromis trouvé sur l'omnibus. Cela ouvre la voie à une renégociation du texte en plénière, avec le risque d'une accélération de la dérégulation. L'extrême-droite et la gauche appelaient, pour des raisons opposées, à rejeter l'accord trouvé en Commission des affaires juridiques.

Nouveau coup de théâtre pour l'omnibus au Parlement européen. Ce 22 octobre les eurodéputés ont rejeté le compromis validé en Commission des affaires juridiques (Juri) il y a quelques jours. Il devait entériner le mandat de négociation du Parlement, en vue du trilogue. Les négociations parlementaires sur l'omnibus reprennent donc à zéro.

Les discussions seront mises à l'agenda de la prochaine session parlementaire et d'ici là, les députés devront déposer leurs amendements au compromis de la Commission Juri. Un débat qui promet d'être agité, entre les partisans d'une dérégulation encore plus massive et ceux qui voudraient revenir à un texte plus ambitieux. Le spectre d'une alliance des partisans de la dérégulation entre la droite et l'extrême-droite, qui serait majoritaire au Parlement européen, avait déjà plané sur les débats en Commission Juri, et devrait encore être au cœur des discussions.
Le compromis rejeté par l'extrême droite et la gauche
Avant les débats, l'extrême-droite avait ainsi appelé à voter contre le compromis de la Commission, jugeant que les propositions de dérégulation déjà validées il y a une dizaine de jours n'allaient pas assez loin. "Toutes ces normes [...] sont la promesse du déclin économique du continent" a ainsi lancé Pascale Piera, du groupe nationaliste des Patriotes pour l'Europe.

De leur côté, les écologistes et la gauche appelaient également à rejeter le compromis de la Commission Juri
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