Publié le 11 août 2017
SOCIAL
[VIDEO] Au-delà de la folie Neymar, le football professionnel peut aussi être responsable
Le mercato 2017 met en lumière des sommes gigantesques - indécentes disent certains - pour transférer des joueurs de football d’un club à l’autre. Les 222 millions d’euros pour faire passer Neymar du Barça au PSG ont marqué les esprits. Face à cela, Juan Mata, joueur espagnol évoluant à Manchester United, va verser 1 % de son salaire annuel à des œuvres caritatives et appelle tous les joueurs à faire de même.

Ce week-end, Neymar da Silva Santos Junior va faire ses premières foulées dans le championnat français de football pour le PSG face à Guingamp. Gageons que le vertige des montants va nous reprendre avec ce transfert depuis le Barça à 222 millions d’euros et un salaire annuel annoncé à 30 millions d’euros… De l’autre côté de la Manche, un joueur a décidé de montrer que tout cet argent peut avoir un sens.
Juan Mata est un joueur espagnol évoluant dans le club anglais de Manchester United. Il s’est associé à l’association Streetfootballworld pour lancer l’initiative CommonGoal. "Un mouvement dans lequel les joueurs promettent 1 % de leur salaire à un fonds collectif qui soutient les organismes de bienfaisance du football dans le monde entier", explique le joueur dans un communiqué. Lui-même s’engage d’ores-et-déjà à verser 1 % de ses 7,8 millions euros de revenus annuels à ce fonds.
30 milliards de dollars par an
"L'objectif commun est de dépasser les individualités pour avoir un impact plus important. En promettant (de reverser une partie des revenus), nous pouvons former une connexion durable entre le football en tant que business et le football comme outil de changement social", décrit Juan Mata, qui appelle ses collègues footballeurs à le rejoindre pour créer un "onze de départ".
CommonGoal cible son action sur les joueurs dans un premier temps, mais vise à s’élargir dans un second temps. L’association souhaite que 1 % de l'ensemble des revenus de l'industrie du football - environ 30 milliards de dollars par an – soit orienté vers des œuvres sociales. "Les joueurs sont un excellent point d’entrée car ils sont les stars du spectacle. Mais c'est la première étape d'un effort géant", explique le PDG de Streetfootballworld, Jürgen Griesbeck.
Ludovic Dupin @LudovicDupin