Publié le 02 décembre 2018
ENVIRONNEMENT
[Calendrier de l'Avent] Le trou dans la couche d'ozone se résorbe doucement mais sûrement
Novethic vous propose d’ouvrir une case de son calendrier de l’Avent. Chaque jour jusqu’à Noël, vous découvrirez une bonne nouvelle qui prouve que le combat pour le climat, l’environnement, la biodiversité, l’égalité n’est pas perdu. Une preuve évidente : le trou de la couche d'ozone se résorbe doucement mais sûrement. Il devrait avoir complètement disparu en 2060, une des plus belles réussites du multilatéralisme.

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Le trou de la couche d’ozone est en train de se résorber. Selon une étude publiée le 5 novembre par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nation unies pour l’Environnement (PNUE), il devrait avoir complètement disparu d’ici 2060.
"La couche d’ozone dans certaines parties de la stratosphère s’est rétablie à un rythme de 1 à 3 % par décennie depuis 2000. Selon les projections, l’ozone de l’hémisphère nord et des latitudes moyennes devrait se régénérer complètement d’ici 2030, suivi par l’hémisphère sud dans les années 2050 et par les régions polaires d’ici 2060", souligne l’ONU dans un communiqué.
La NASA a ainsi publié deux images montrant l'évolution de la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique de septembre 2000 à septembre 2018.
Deux fois la taille de l'Europe
Les chercheurs pointent le bénéfice des mesures prises en 1987 dans le cadre du Protocole de Montréal. Ce dernier a mis fin à l’utilisation des chlorofluorocarbures, des produits chimiques très nocifs pour la couche d’ozone. Ces gaz étaient utilisés dans la fabrication des frigos et climatiseurs principalement.
En 2016, le trou dans la couche d’ozone représentait encore deux fois la surface de l’Europe. Or, cette couche est nécessaire à la vie sur Terre car elle filtre les rayons ultraviolets responsables de cancers ou de maladie de peau.
Les États doivent continuer à suivre le protocole de Montréal
"De manière générale, c’est une bonne nouvelle. Les projections pour l’avenir sont relativement positives, tant que les États continuent de suivre le protocole de Montréal", a prévenu Paul Newman, scientifique à la NASA.
La vigilance est de mise. En août dernier, la Chine a été accusée d’avoir violé le droit international en émettant un gaz interdit nocif. "Si la Chine ne met pas un terme à cette production illégale, cela mettra en péril notre couche d'ozone, qui est en phase de guérison lente", avait alors déclaré le directeur de l'EIA aux États-Unis, Alexander von Bismarck.
Marina Fabre @fabre_marina