Le travail des enfants correspond à tout travail ou activité qui les prive de leur enfance, leur éducation et leur dignité mais aussi qui est néfaste à leur santé physique et psychologique et les empêche de bien se développer.
L’article 32, paragraphe 1 de la Convention internationale des droits de l’enfant précise que « Les États parties reconnaissent le droit de l'enfant d'être protégé contre l’exploitation économique et de n'être astreint à aucun travail comportant des risques ou susceptible de compromettre son éducation ou de nuire à sa santé ou à son développement physique, mental, spirituel, moral ou social. »
Le travail des enfants correspond à des travaux :
Les travaux que réalisent les enfants lorsqu’ils doivent aider leurs parents, l’entreprise de la famille, ou qui leur permet de gagner de l’argent de poche en dehors des heures scolaires (quelques heures) ne sont pas considérés comme du « travail des enfants » ou de l’exploitation.
L’âge minimum légal pour travailler est instauré à 15 ans. Ce minimum légal peut varier selon les pays (14 ans dans les pays en développement) et l’activité (ex : travail dangereux).
Les pires formes de travail des enfants sont totalement bannies. Elles correspondent à toutes sortes d’esclavages ou de pratiques semblables. Il est également question de tâches illégales telles que la prostitution, la pornographie infantile, le recrutement militaire ou encore le trafic de substances illicites.