Venu des États-Unis, l’idée de Green New Deal s’étend progressivement à plusieurs autres pays (France, Afrique du Sud, Canada…). Il s’agit d’une déclaration d’intention non-contraignante formulée par deux Démocrates, Alexandria Ocasio-Cortez et Ed Markey. Son objectif est de lutter radicalement contre le changement climatique. Elle propose entre autres d’étendre le gouvernement fédéral en faveur de l’environnement et, par ce moyen, de créer une économie verte. À horizon 2035 par exemple, le plan préconise que l’ensemble de l’énergie américaine provienne d’énergies renouvelables. D’autres propositions sont avancées, comme la mise en place d’un revenu de base universel ou un régime universel de soins de santé (de type Obamacare).
Son plan est néanmoins critiqué à plus d’un titre. Un mix énergétique fondé sur 100% d’énergies renouvelables nécessiterait des énergies d’appoint – telles des centrales thermiques – pour pallier leur intermittence, et ferait donc croître les émissions de CO2. Le coût de son plan est quant à lui évalué, pour le moment, entre 51 et 93 trillions de dollars en dix ans, ce qui impacterait à grande échelle l’économie américaine. Toutefois, l’idée de ce Green New Deal a rencontré un succès parmi les organisations écologistes, qui sont plus de 600 à le soutenir. Le Parti Républicain y est pour sa part opposé.