Sommet climat des Nations-Unies : le 24 septembre 2025 à New-York (Etats-Unis)
C’est un rendez-vous incontournable avant la COP30 sur le climat (voir ci-dessous) afin de mobiliser les dirigeants du monde entier. Il est organisé en marge de la semaine de haut niveau pendant l’Assemblée générale des Nations-Unies. Ce sera l’occasion pour Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations-Unies, connu pour ses punchlines, de montrer l’engagement des participants et d’accélérer les mesures visant à protéger les populations et la planète, conformément aux objectifs de l’Accord de Paris. “Les énergies fossiles sont en bout de course. Nous sommes à l’aube d’une ère des énergies propres”, avait-il déclaré dans une allocution spéciale prononcée le 22 juillet, mettant l’accent sur l’avènement d’une nouvelle ère énergétique.
COP30 sur le climat : du 10 au 21 novembre 2025 à Belém (Brésil)
Chaque COP Climat est importante mais celle-ci sera particulièrement scrutée. La COP30 sur le climat se tiendra à Belém, porte d’entrée de l’Amazonie, au Brésil, du 10 au 21 novembre. L’atténuation, c’est-à-dire les mesures et les politiques visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre qui contribuent à la hausse des températures, sera au cœur des préoccupations. Les Etats doivent en effet présenter de nouveaux engagements à l’horizon 2035, les fameuses CDN (contributions nationales déterminées ou NDC en anglais). Jusqu’ici, une trentaine d’Etats se sont pliés à l’exercice, comme les Emirats arabes unis, le Brésil ou encore le Canada, couvrant 22% des émissions globales. Mais une seule CDN est compatible avec l’objectif 1,5°C, selon Climate Action Tracker : celle du Royaume-Uni. Manquent notamment à l’appel les copies de la Chine, l’Inde et l’Union européenne.
Convention cadre de coopération fiscale internationale : du 10 au 21 novembre 2025 à Nairobi (Kenya)
En parallèle de la COP30 sur le climat, le 3e round de négociations pour une convention cadre de coopération fiscale internationale (CCFI) démarrera à Nairobi. L’objectif est de réformer la gouvernance fiscale internationale et de permettre aux pays du Sud de reprendre la main sur ces questions portées jusqu’ici par les pays riches, au sein de l’OCDE notamment. Le processus doit aboutir en 2027 et un premier projet de texte sera présenté pour cette session. “Une partie de la réponse à la crise de la dette et à la crise des financements climat passe par cette refonte de la fiscalité. Taxation des multinationales, taxation des plus riches, taxation environnementale, taxation des énergies fossiles…la moitié des 1 300 milliards de dollars promis à Bakou pourraient ainsi être atteints”, estime Ryad Selmani, chargé de plaidoyer au sein du CCFD-Terre solidaire, qui évoque “un tournant historique”.
10 ans de l’Accord de Paris : le 12 décembre 2025
Le 12 décembre 2025, le monde fêtera les 10 ans de l’Accord de Paris, signé dans la capitale française lors de la COP21. Son objectif, particulièrement ambitieux, est de maintenir le changement climatique en dessous de 2°C à l’horizon 2100, voire même de rester sous la barre des 1,5 °C. Selon les données scientifiques, avant cette coopération climatique mondiale, le réchauffement était susceptible de dépasser 4°C par rapport aux niveaux préindustriels d’ici 2100. “Mais grâce à la collaboration des nations, nous avons pu infléchir la courbe et prendre les premières mesures en faveur de la résilience climatique“, pointe la CCNUCC, la Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique. “Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C“, pointe-t-elle aussi. De nombreux évènements seront organisés tout au long du semestre pour tenter de relancer la dynamique de 2015.
Entrée en vigueur du traité sur la biodiversité marine : le 1er janvier 2026
Il ne manque désormais que cinq ratifications pour atteindre le seuil des 60 nécessaires à l’entrée en vigueur du traité sur la biodiversité marine, dit Traité international pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine (BBNJ), espérée au 1er janvier 2026. Adopté en juin 2023 après de longues années de négociations, cet accord historique a été mis en haut de l’agenda lors de la conférence sur les océans de Nice, qui s’est tenue en juin dernier, décrochant 50 ratifications. Les dernières ratifications devraient être annoncées lors de l’Assemblée générale des Nations-Unies en septembre. “L’entrée en vigueur du traité, qui couvre 71% de l’océan, permettra la tenue de la COP1 Océan en 2026, avec la mise en place d’un secrétariat, d’un conseil scientifique, un fonds spécifique…“, s’était réjoui André Abreu, directeur des politiques internationales au sein de la fondation Tara Océan. Le texte, qui se veut contraignant, prévoit la création d’aires marines protégées en haute mer et d’études d’impact environnemental avant toute activité.