La mesure introduite dans la loi de finances italienne prévoit que Venise pourra à partir de juillet "adopter dans ses propres mesures budgétaires (…) une contribution de débarquement" telle qu’elle existe déjà dans les îles éoliennes ou de Lampedusa (Sicile).
Cette contribution s’appliquera à tous les visiteurs, qu’ils passent ou non la nuit sur la Sérénissime, ce qui représente environ 30 millions de personnes chaque année.
Elle vise d’abord les touristes d’un jour qui ne s’acquittent pas de la taxe de séjour, due par personne et par nuit, et réglée aux hôteliers ou aux propriétaires de logements loués.
50 millions d’euros par an
Parmi eux figurent notamment les clients des croisiéristes dont quelque 600 navires géants font escale chaque année dans la Cité des Doges. Mais les compagnies aériennes ou les autocaristes pourront aussi répercuter la nouvelle taxe sur leurs billets.
"Nous étudierons une réglementation équilibrée et partagée qui préserve tous ceux qui étudient et travaillent sur notre territoire", a déclaré sur Twitter le maire de Venise Luigi Brugnaro (centre droit). Selon les premières estimations de la commune, la taxe pourrait lui rapporter jusqu’à 50 millions d’euros par an.
"Les coûts pour nettoyer le centre historique et pour sa sécurité sont spéciaux et ont été supportés pendant des années par les Vénitiens", justifie Luigi Brugnaro. "Merci à tous ceux qui dorénavant nous aiderons à garder Venise propre, en permettant aux Vénitiens de vivre plus convenablement", a-t-il ajouté.
La Rédaction avec AFP
Publié le 4 janvier 2019
Venise pourra dès l'été prochain faire payer un ticket d'entrée à tous ses visiteurs, une taxe de 2,5 à 10 euros selon la saison devant servir à limiter le tourisme de masse qui asphyxie la ville.
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