“Depuis l’aube de la civilisation, nous dépendons de l’état stable de notre planète : une planète avec deux calottes glaciaires, des fleuves alimentés, un manteau de forêts, une météo fiable et une vie abondante. Tout au long de l’holocène, cette planète stable nous a donné de quoi manger, de l’eau à boire, de l’air à respirer, mais nous venons de quitter l’Holocène”, explique Johan Rockstrom. “Nous avons créé nous-même une époque géologique : l’anthropocène”, abonde Sir David Attenborough, “En seulement 50 ans, nous avons réussi à nous mettre hors d’une situation, dans laquelle nous vivions depuis 10 000 ans”.
Si ce documentaire peut nous donner des sueurs froides tant l’état de la planète semble catastrophique, les scientifiques veulent redonner espoir car non, il n’est pas trop tard. Et l’humanité a déjà réussi à se rassembler et à inverser la tendance pour un des points de bascule : la couche d’ozone.
Le trou dans la couche d’ozone, identifié en 1985, s’est formé à cause des émissions dans l’atmosphère de produits chimiques très nocifs, les chlorofluorocarbures. Ces gaz étaient alors principalement utilisés dans la fabrication des frigos et climatiseurs. Les pays du monde entier se sont accordés en 1987 dans le cadre du Protocole de Montréal pour mettre fin à leur utilisation, répondant à une urgence vitale. En 2019, le trou de la couche d’ozone a atteint sa plus petite taille depuis les années quatre-vingt. Une preuve qu’en s’unissant, les pays du monde entier peuvent lutter efficacement contre le changement climatique.
Marina Fabre, @fabre_marina