L’acronyme ZAD désigne initialement les zones d’aménagement différées, créées en 1962. Depuis le début des années 2010, il est connu médiatiquement pour désigner les « Zones à défendre ». Il désigne la dizaine de lieux de France où des « zadistes » s’opposent à des projets d’aménagement que ces derniers jugent préjudiciables pour l’environnement. En pratique, le concept s’est principalement développé à partir de l’occupation du site qui devait servir au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Caractérisé par une occupation pour empêcher le lancement d’un chantier, la ZAD émane principalement des milieux autonomes, altermondialistes et écologistes. Il découle de ses oppositions à des projets variés : construction d’un parc éolien ou d’un centre commercial, de la ligne TGV Lyon-Turin ou d’un site d’enfouissement de déchets nucléaires… En 2018, les trois principales ZAD, dont Notre-Dame-des-Landes, ont été évacuées, et semblent avoir entraîné un certain essoufflement du zadisme.