Les particules fines sont une forme de pollution de l’air, surtout dans les zones urbaines. Ce sont des microparticules invisibles à l’œil nu, nettement plus petites que le diamètre d’un cheveu. Elles sont en suspension dans l’air. Elles existent naturellement et sont transportées par les vents, mais leur concentration est accentuée par les activités humaines. Ses trois principales sources anthropiques sont les motorisations Diesel, les centrales à charbon et le chauffage urbain.
Elles sont dangereuses pour la santé car elles s’infiltrent jusque dans les bronches et alvéoles pulmonaires, ce qui déclenche une inflammation. Les populations les plus touchées sont les personnes âgées, les nourrissons, les femmes enceintes et c’est un facteur aggravant pour les personnes déjà atteintes de maladies respiratoires. A court terme, les conséquences sont la toux et l’asthme, et des allergies. A long terme, les particules fines peuvent provoquer des cancers et réduire l’espérance de vie.
Leur concentration dépend de la zone géographique et du climat : lorsqu’elle dépasse les 80 microgrammes par mètre cube d’air, une alerte pollution est lancée dans la région concernée, selon le seuil établi par la Commission Européenne. L’Union européenne a établi des directives concernant la qualité de l’air. Si une concentration trop élevée dure trop longtemps au même endroit, le pays en tort peut subir des sanctions. Selon l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), la pollution de l’air provoque la mort prématurée de 500 000 personnes chaque année.