Les NBT (New Breeding Techniques), ou de leur appellation française Nouvelles techniques d’amélioration des plantes, offrent un mode d’édition inédit du génome des végétaux. Elles permettent de créer de nouvelles variétés de plantes.
L’utilisation de ces nouvelles techniques permettrait de ne pas modifier directement le génome. Il s’agit d’inactiver, de modifier ou d’insérer un gène. Contrairement aux OGM, les NBT n’implantent pas d’ADN étranger lors de la transformation. C’est une technique peu coûteuse qui ne détruit pas les caractéristiques inhérentes à la plante. Elle permet de garder la plante telle qu’elle est avec toutes ses propriétés, tout en en dynamisant certaines plus que d’autres. D’après les chercheurs, cette technique permettrait de lutter contre de nombreuses maladies, ou encore de trouver des solutions pour en soigner certaines, comme le SIDA.
Si ces nouvelles techniques d’édition du génome sont un progrès de la science, elles peuvent également mener vers la confection d’armes bactériologiques. Début 2016, les services fédéraux des Etats-Unis ont classés des techniques d’édition de génome comme armes de destruction massives. Actuellement, ces NBT sont dans une zone grise et n'ont pas de statut. Elles sont sujet à controverse depuis leur émergence, certains les considèrent comme des OGM. La Commission européenne n’est pas encore fixée sur ce point : si les NBT sont considérés comme OGM, leurs conditions d'utilisation commerciale seront bien plus restrictives.