Dans le domaine de l'économie et de la finance, le désinvestissement correspond à une situation où un investisseur, aussi bien public que privé, décide de réduire ou d'annuler ses investissements antérieurs en vendant des actifs corporels, financiers ou immatériels.
On recense trois principales causes de désinvestissement : le désendettement, une amélioration de la rentabilité ou une démarche d'investissement durable et responsable. Généralement, le désinvestissement s'accompagne d'un réinvestissement sur un nouveau support de placement, sauf en cas de désendettement.
Une entreprise peut, par exemple, retirer des actifs de son portefeuille d'actions lorsqu'elle décide de prendre en compte des critères ESG dans ses placements, dans le cadre de l'ISR (Investissement Socialement Responsable) ou plus largement d’un investissement responsable.
Le désinvestissement concerne des fonds de pension, des compagnies d’assurances, des entreprises, des associations philanthropiques et fondation d’entreprises, des institutions (universités, Église…).
Depuis quelques années, on parle beaucoup de désinvestissement dans les énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) dans le but d’agir contre le changement climatique. Un mouvement né dans les universités américaines et qui est aujourd’hui porté par des ONG internationales comme 350.org. Celle-ci incite les investisseurs à se débarrasser de leurs actifs qui financent les énergies fossiles et les encouragent à réinvestir dans les énergies renouvelables et les énergies vertes.