Dans ce contexte, les divergences géopolitiques accentuent les incertitudes. Aux États-Unis, sous l’administration de Donald Trump, une politique résolument tournée vers la revitalisation des énergies fossiles a été privilégiée, remettant en question les avancées en matière de transition énergétique. À l’inverse, l’Union européenne tente de maintenir le cap de son Pacte vert pour l’Europe, bien que cette orientation soit mise à l’épreuve, ou le terme « durabilité » a disparu au profit du terme «compétitivité ».
Un mouvement qui accélère aux Etats-Unis
Depuis la fin du mandat de Barack Obama et la montée de l’ESG, un mouvement visant à remettre en cause le bien-fondé de cette démarche a pris énormément d’importance. Le premier mandat de Donald Trump et le financement d’actions visant à remettre en cause l’ESG par des majors pétrolières ont alimenté ce mouvement qui se structure de plus en plus, au point de mettre à mal l’engagement des entreprises et des investisseurs. Ces derniers sont pourtant en demande de cadre pour mieux identifier et prévenir les risques de la non-transition écologique et sociale qui se dessine.
Avec des répercussions sur l’Europe
Les conséquences commencent à se faire sentir en Europe. Depuis le début de l’année 2025 la règlementation européenne en matière de durabilité est remise en question, sans consultation ni études d’impact. Pour autant les investisseurs et plusieurs entreprises engagées tentent, malgré tout, de continuer à se soucier de leur impact et de faire passer un message : il ne faut pas opposer durabilité et compétitivité.