L'accord sur les pertes et préjudices a été signé en novembre 2022 lors de la clôture de la COP 27. Son objectif est de compenser les dommages subis par les pays victimes d'événements climatiques extrêmes (tempêtes, inondations, sécheresses etc.) en particulier les pays insulaires et/ou en voie de développement. Pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique, ce fonds doit devenir opérationnel d’ici à la prochaine COP en mobilisant les ressources financières des pays développés, principaux responsables des émissions de GES. L'accord sur les pertes et préjudices entend également mobiliser la banque mondiale, le FMI et les banques de développement, prévoyant par ailleurs d’éventuelles taxes sur l'extraction d'énergies fossiles ou sur les émissions des secteurs aériens ou maritimes. La création de ce fonds s’est accompagnée d’une mise en service du Réseau de Santiago sur les pertes et dommages, dont l’objectif est de permettre aux pays victimes d’évaluer et chiffrer leurs besoins financiers