La dernière étude de la fondation Finance for Biodiversity est sortie en octobre 2024. Elle dessine l’empreinte biodiversité des 2300 entreprises cotées qui appartiennent à l’indice boursier MSCI World. Sans grande surprise, c’est le secteur de l’agro-industrie qui est le plus destructeur, suivi du secteur des énergies fossiles et de l’industrie chimique. L’étude souligne donc que "se contenter de lutter contre le changement climatique ne permet pas de stopper la destruction de la biodiversité. C’est l’une des principales causes mais la biodiversité est tout au
Publié le 21 octobre 2024
Depuis trois ans, les efforts de mobilisation du secteur financier sur la destruction de la biodiversité à l’image de ce qui existe sur le changement climatique, progressent lentement mais surement. La fondation Finance for Biodiversity témoigne de ce lent réveil sur le coût économique de la disparition de la biodiversité. Principale difficulté aucun indicateur synthétique comme le CO2 pour le climat n’existe encore mais les financiers commencent malgré tout à avoir une idée du prix de ces risques.
Lancée en 2021, Finance For Biodiversity s’est donnée pour mission d’appeler à l’action et la collaboration les acteurs financiers pour stopper la destruction de la biodiversité. Ses 177 membres qui pèsent plus de 22 000 milliards de dollars d’actifs, se sont engagés à "faire pression sur les entreprises sur ce thème, à mesurer l’impact de la perte de biodiversité sur leurs portefeuilles, à faire du plaidoyer auprès des pouvoirs publics, à se fixer des cibles et des objectifs pour avoir un impact positif". Parmi la cinquantaine de signataires français, on trouve des gestionnaires d’actifs de toutes tailles, d’Amundi à Demeter Partners, des assureurs comme CNP Assurances ou Axa et peu de banques à l’exception de la Banque Postale. Il y a aussi des investisseurs institutionnels comme la Caisse des dépôts ou le RAFP, régime de retraite de la fonction publique.
La dernière étude de la fondation Finance for Biodiversity est sortie en octobre 2024. Elle dessine l’empreinte biodiversité des 2300 entreprises cotées qui appartiennent à l’indice boursier MSCI World. Sans grande surprise, c’est le secteur de l’agro-industrie qui est le plus destructeur, suivi du secteur des énergies fossiles et de l’industrie chimique. L’étude souligne donc que "se contenter de lutter contre le changement climatique ne permet pas de stopper la destruction de la biodiversité. C’est l’une des principales causes mais la biodiversité est tout au
La dernière étude de la fondation Finance for Biodiversity est sortie en octobre 2024. Elle dessine l’empreinte biodiversité des 2300 entreprises cotées qui appartiennent à l’indice boursier MSCI World. Sans grande surprise, c’est le secteur de l’agro-industrie qui est le plus destructeur, suivi du secteur des énergies fossiles et de l’industrie chimique. L’étude souligne donc que "se contenter de lutter contre le changement climatique ne permet pas de stopper la destruction de la biodiversité. C’est l’une des principales causes mais la biodiversité est tout au
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