Nous nous dirigeons vers la troisième version du label ISR, qui sera une révision plus en profondeur que celle de 2020. L’idée consiste à repenser le label dans le contexte actuel, dans lequel la finance durable connaît une forte évolution. C’est donc une révision plus fondamentale. Nous réfléchissons au sujet dans son ensemble, tout en voulant maintenir la nature du label : un label ESG et non climatique, fondé sur la méthode "best-in-class".
Parmi les nouveautés se trouve l’exclusion de certains secteurs ?
Je suis souvent étonnée par la place donnée aux exclusions, alors que ce n’est pas un sujet qui me semble très structurant. Nous proposons d’ajouter des exclusions sur certains sujets plutôt pour des raisons de lisibilité pour le grand public, qui pourrait ne pas comprendre que certaines activités restent financées par des fonds labellisés. Nous envisageons donc l’exclusion du charbon et des énergies fossiles non conventionnelles.
Mais ce que nous disons surtout, c’est que le climat doit désormais être un sujet traité systématiquement par les fonds labellisés, ce qui n’est pas nécessairement le cas aujourd’hui. Il est difficile dans le contexte actuel de faire un label ISR dans lequel on ne serait pas sûr du traitement du climat. Tout en réaffirmant le fait que le label ISR n'est pas un label climat, nous vou