Publié le 7 octobre 2025

Sept investisseurs ont saisi le superviseur norvégien des marchés sur le cas d’Equinor. Ils estiment que l’alignement à une trajectoire de réchauffement de 1,5°C revendiquée par le pétrolier pourrait être trompeuse et demande au régulateur de trancher.

Le pétrolier norvégien dit-il vrai lorsqu’il affirme avoir une stratégie alignée sur les objectifs de l’Accord de Paris ? Plusieurs gestionnaires d’actifs et fonds de pension britanniques, irlandais et néerlandais en doutent. Menés par la société Sarasin & Partners, ils ont rédigé une lettre adressée à la Finanstilsynet, l’autorité de supervision financière de Norvège, pour lui demander de mettre son nez dans les engagements climatiques d’Equinor, dont le principal actionnaire avec 67% des parts est le gouvernement norvégien.

"Le manque de précision dans les déclarations d’Equinor mine la confiance du marché et peut conduire les investisseurs, y compris le gouvernement norvégien, à prendre de mauvaises décisions de vote et d’investissement", écrivent les représentants des investisseurs, parmi lesquels Brunel pension partnership, Robeco ou encore Railpen, le fonds de pension des salariés du rail du Royaume-Uni.
Des failles dans le plan de transition
La politique climatique du pétrolier semble pourtant ambitieuse à première vue. Equinor s’est ainsi engagé à devenir neutre en carbone en 2050 dès 2020, avant de soumettre au vote de ses actionnaires en 2022 son premier plan de transition. Celui-ci a ensuite été mis à jour cette année. Il inclut aussi bien les émissions directes qu’indirectes de la firme, donc les scopes 1, 2 et 3.

Mais l’analyse des investisseurs révèle des failles dans le plan de transition. A
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