Pour Noël, voici 5 jeux écolos (mais pas que!) à mettre sous le sapin

• Another crab’s treasure, pour dénoncer la pollution marine – le jeu de Florine

Un monde coloré abritant des créatures loufoques prêtes à tout pour sauver leur “trésor” : bienvenue dans l’univers d’Another Crab’s Treasure. Ce jeu vidéo d’action, sorti au printemps 2024, propose de vous mettre dans la peau de Krill, un jeune bernard-l’hermite à la recherche de sa coquille. Pour arriver à votre but, vous devrez vous aventurer dans les profondeurs de l’océan et vous équiper avec les déchets laissés là par les humains. Car les ordures des uns… font les trésors des autres ! Balle de tennis, boite de conserve, canette de soda ou encore Rubik’s Cube : ces armures temporaires vous permettront d’avancer dans votre quête et de vous protéger contre des créatures marines contaminées par une mystérieuse maladie. Une expérience immersive qui permet, sur le ton de l’humour, de sensibiliser les joueurs aux impacts de la pollution des océans.

Disponible sur PC, Nintendo Switch, Xbox et Playstation 5

• Cascadia, pour comprendre les écosystèmes – le jeu d’Arnaud

Une plaine avec des wapitis qui déambulent, des ours qui se baladent en forêt, des saumons qui remontent la rivière… Cascadia propose de créer des paysages et d’y implanter des animaux, en respectant leurs lieux de vies et leur nourriture. Ce jeu sous forme de puzzle, dans lequel les joueurs assemblent leurs paysages et y implantent la faune, permet de sensibiliser de manière simple au fonctionnement d’un écosystème et aux équilibres à respecter. Le joueur qui aura constitué le plus grand espace naturel, tout en respectant au plus près les consignes pour que les animaux s’y épanouissent (le plus grand troupeau de wapitis, des saumons qui se suivent, des faucons isolés, des renards entourés de gibier, etc.), remportera la mise.

De 1 à 4 joueurs, à partir de 10 ans

• Ecopolis, pour créer une ville durable – le jeu de Concepcion

Dans ce jeu coopératif, vous êtes à la tête de votre ville et vous avez carte blanche pour la développer à une condition tout de même : ne pas faire exploser le climatomètre, sinon la partie se termine. Il faudra donc bien choisir le type de construction que vous installez (stade, marché paysan, grand hôtel, ligne de bus, etc.). Pour chacune d’entre elles, vous devrez payer en ressources vitales, en pièces d’or et en unités d’énergie mais aussi reporter leur coût climatique sur le climatomètre. Des cartes aléas dissimulées dans le jeu viendront perturber la partie. Vous pouvez également essayer de remporter l’un des quatre ambassadeurs : Greta TMOSPHERE, Amanda MOOR, César GENT, ou Honoré NERGIE. Dans cette variante écolo du Monopoly, celui qui l’emporte est celui qui aura réussi à installer six constructions sans faire exploser le thermomètre, un sacré défi !

De 2 à 6 joueurs, à partir de 8 ans.

• Endling : exctinction is forever, pour vivre la perte de biodiversité – le jeu de Clément

Voilà un jeu vidéo qui permet d’aborder la crise de la biodiversité de l’intérieur, et à travers les yeux de ceux qui en sont les premières victimes : les animaux. Dans un monde post-apocalyptique, vous incarnez une mère renarde qui, avec ses petits, tente d’échapper à l’extinction. Derniers représentants de leur espèce, les membres de la petite famille doivent survivre, éviter les incendies de forêts provoqués par les activités humaines, échapper aux chasseurs et aux diverses menaces qui pèsent sur eux. Au fur et à mesure des scénarios, le joueur rencontre une diversité de situations et de personnages qui permettent de saisir une partie des enjeux complexes qui lient les sociétés humaines et la destruction des écosystèmes et de ses habitants. Dystopique ? Pas tant que ça : près d’un million d’espèces vivantes sont menacées d’extinction dans le monde selon l’IPBES, le GIEC de la biodiversité.

Disponible sur PC, Nintendo Switch, Playstation 4 et 5 et XboxOne

• Bad bitches only, pour réfléchir aux inégalités de genre – le jeu d’Arnaud

Comment contribuer à lutter contre les inégalités de genre dans la société ? Le jeu de carte “Bad bitches only” reprend un concept de jeu bien connu, qui consiste à faire deviner le nom de personnalités inscrites sur les cartes, mais en lui apportant sa touche d’originalité. Seules des femmes illustres sont mentionnées. Et les joueurs n’ont pas le droit de faire deviner le nom de la personne en faisant référence à un homme (“femme de…”, “mère de…”, etc.), il faut se concentrer sur ses réalisations. Inès Slim, la fondatrice de la société Gender games, voulait proposer une “nouvelle manière d’aborder le féminisme” avec un jeu permettant de lancer la discussion sur ce sujet.

De 3 à 10 joueurs, à partir de 15 ans.