Publié le 18 août 2018
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[VIDEO] 11 milliards d’humains en 2100, un défi écologique
D'ici 2100 la Terre devrait accueillir 11 milliards d'habitants contre seulement 1 milliard il y a 200 ans. Une explosion démographique qui ne sera pas sans conséquence sur les ressources de la planète. Dans une vidéo, le Musée américain d'histoire naturelle rappelle notre évolution et donne des pistes pour limiter les dégâts : baisse de la consommation, planification familiale, etc.

Pixabay
Imaginez une planète à 11 milliards d’humains. C’est ce qui pourrait arriver d’ici 2100, estiment plusieurs experts. Or cette explosion de la croissance pose un vrai problème écologique. "Comment pouvons-nous minimiser notre impact sur les ressources de la Terre, alors même que nous approchons les 11 milliards ?", s’interroge le Musée américain d’histoire naturelle.
En 200 ans, la Terre est passée de 1 à 7 milliards d'habitants
Pour comprendre l’évolution de la population humaine sur la planète, le musée a d’ailleurs réalisé une vidéo hallucinante. On observe pendant près de 200 000 ans un développement assez lent du nombre d’humains. Et d’un coup, une véritable explosion. "Il a fallu 200 000 ans à notre population pour atteindre 1 milliard et seulement 200 ans pour atteindre 7 milliards", réagit le musée.
Cette accélération est marquée par deux ruptures : l’agriculture vers l'an -10 000. Mais surtout la révolution industrielle. Et elle n’est pas prête de s’arrêter. Si dans certaines zones du globe, le taux de natalité reste assez faible, celui de l’Afrique devrait connaître une explosion dans les décennies à venir, ont calculé l’Université de Washington et les Nations Unies dans une étude réalisée en 2014.
Une explosion démographique à prévoir en Afrique
Le continent africain devrait abriter, en 2100, 5,1 milliards de personnes, soit presque la moitié de la population mondiale prévue. Or "l’augmentation de la population pourrait, par exemple, exacerber des problèmes mondiaux comme le changement climatique, les maladies infectieuses, la pauvreté…", expliquait à l’époque Adrian Raftery, professeur à l’université de Washington.
Pour limiter les dégâts, le Musée américain d’histoire naturelle cite plusieurs leviers à actionner : réduction de la consommation, contrôle de la pollution, protection des habitats naturels ou encore planification familiale.
Marina Fabre @fabre_marina