Publié le 20 février 2018

SOCIAL

McDonald's va retirer le cheeseburger, trop calorique, de ses Happy Meal

Trop calorique pour McDonald's. L'argument a de quoi faire sourire et pourtant, le géant du fast-food va retirer de ses menus pour enfants les cheeseburgers. Le groupe veut en effet passer faire passer les Happy Meal sous la barre des 600 calories, or un cheeseburger en compte déjà 300. 

D'ici juin 2018, aux États-Unis, plus aucun Happy Meal ne contiendra de cheeseburgers.
Pixabay

C’est une petite révolution dans le monde de la restauration rapide. Aux États-Unis, McDonald’s vient d’annoncer vouloir retirer le cheeseburger de son menu pour enfant, le célèbre Happy Meal. Ce burger, servi depuis 1979 aux plus jeunes, est désormais considéré trop calorique pour le groupe.

Du fast-food tous les jours pour un tiers des enfants américains

"Compte tenu de notre envergure et de notre portée, nous espérons que ces mesures apporteront plus de choix aux consommateurs et profiterons à des millions de familles", a expliqué, dans un communiqué, le président de McDonald’s, Steve Easterbrok.

Selon le Centers for disease Control and Prevention, un tiers des enfants américains mangent dans des fast-foods chaque jour. L’objectif de McDonalds est que le Happy Meal passe sous la barre des 600 calories. Or, avec des frites, un coca-cola et un cheeseburger, il représente 699 calories. Il descend à 650 avec un hamburger et 576 avec une boîte de nuggets. Le cheeseburger, avec ses 300 calories a lui tout seul, sera toujours disponible mais "à la demande du client", souligne le groupe qui compte appliquer cette nouvelle mesure dès juin 2018.

Des frites plus petites, suppression du lait au chocolat 

Et cette cure d’amaigrissement concerne aussi les frites, dont la taille va être réduite pour correspondre à l’apport nécessaire d’un enfant. De même, le lait au chocolat "ne figurera plus dans le menu Happy Meal", le temps de "reformuler la recette pour réduire la quantité de sucre ajouté", explique Mc Donald’s.

En France, et dans le reste du monde, ces nouvelles mesures devraient être appliquées d’ici 2022. Un pari risqué pour Mc Donald’s dont les ventes de Happy Meal ont chuté de 14 % depuis qu’il a remplacé ses sodas par des jus de fruits bio en 2014. Les menus pour enfants représentent 15 % de ses ventes aux États-Unis. 

Marina Fabre @fabre_marina


© 2023 Novethic - Tous droits réservés

‹‹ Retour à la liste des articles

SOCIAL

Consommation

Produits verts, bio, issus du commerce équitable ou made in France….les marques multiplient les produits vendus comme écologiques, durables et responsables et les consommateurs prennent conscience de l’impact de leur choix sur l’environnement. Ces nouvelles pratiques de consommation doivent reposer sur des labels crédibles.

Lucas hoang ojZ4wJNUM5w unsplash

Eco-score textile : comment garantir une note sans greenwashing

C'est le sprint final de l'éco-score textile. Derrière cette simple note qui doit voir le jour en 2024 se trouvent de multiples décisions à prendre pour réussir à valoriser les pratiques les plus vertueuses. Le gouvernement français tente de dépasser les limites de la méthodologie européenne...

Baisse vente ordinateurs unsplash

Chute historique des ventes d'ordinateurs, un signe de déconsommation ?

Les ventes d'ordinateurs se sont effondrées au premier trimestre 2023. Apple est l'une des marques les plus touchées avec une baisse de 46% sur un an. Plusieurs facteurs conjoncturels liés à l'inflation et à la pandémie expliquent cette baisse. Mais en toile de fond, les appels à la sobriété...

Resto score Ecotable restaurants ecoresponsables Aurelio Rodriguez

Le "Resto-score" révèle l’impact environnemental et social des restaurants

Écotable, l’entreprise qui accompagne la transition écologique de la restauration, a dévoilé il y a quelques jours son Resto-score. Cet indicateur, basé sur 150 critères, permet d’évaluer l’impact environnemental et social des établissements qui en font la demande. Une manière de mieux informer les...

Drame rana plaza manifestations au bangladesh 240413 MUNIR UZ ZAMAN AFP

Dix après l’effondrement du Rana Plaza, l’industrie du textile et les consommateurs ont-ils changé ?

Le 24 avril 2013, plus de 1 000 ouvrières du textile qui travaillaient pour de grandes marques de textile occidentales, mourraient dans l’effondrement de l’immeuble du Rana Plaza au Bangladesh, provoquant un électrochoc. Mais dix ans après cette prise de conscience que l’esclavage moderne est...