Publié le 28 janvier 2021
ENVIRONNEMENT
Retrouvez le film "Legacy", le nouveau cri d’alerte de Yann Arthus-Bertrand pour notre planète
Tout n’est pas perdu dans la lutte climatique selon Yann Arthus-Bertrand. Mais pour cela, il faut que tout le monde, y compris ceux encore loin de l’écologie, se joignent au combat. C’est l’objet du dernier film du réalisateur, Legacy, qui a été diffusé mardi 26 janvier sur M6, dans le cadre d’une semaine verte organisée par la chaîne.

@M6
[Mis à jour le 28/01/2021] Des déserts aux mégalopoles, des rizières aux mines de charbon, des méga-incendies à la fonte des glaciers : avec "Legacy, notre héritage", le photographe et militant Yann Arthus-Bertrand veut appeler à "se battre" contre la destruction de la planète. Dix ans après "Home", le nouveau documentaire a été diffusé mardi 26 janvier en première partie de soirée sur M6 dans le cadre de la "semaine green" du groupe. Il porte sans conteste la patte du photographe, avec ses forêts, ses océans et autres images de la Terre vues du ciel. Il est à revoir en replay sur le site de la chaîne.
Mais la nature n'est pas seule dans le viseur du militant qui fait défiler sous les yeux du spectateur des alignements de serres à perte de vue, des plateformes pétrolières ou des empilements de conteneurs dans des zones portuaires gigantesques. "Le film est vraiment fait pour les gens qui ne s'intéressent pas trop à l'écologie", a expliqué Yann Arthus-Bertrand lors d'une conférence de presse, pour présenter son "film le plus personnel", assure-t-il.
"Ca vaut le coup de se battre"
"C'est un peu un bilan", a-t-il ajouté. "On est drogué à la croissance qui est en train de nous tuer mais la solution est là : si on décide vraiment de décarboner nos vies, on peut y arriver". Et pour pousser à l'action contre le réchauffement de la planète, il mise sur l'"émotion" de ses images. "Il y a des solutions, c'est tout simple, c'est d'éviter les énergies fossiles. Mais comme ces énergies fossiles sont le centre de notre économie, est-ce qu'on sera capable de le faire ?", se demande le réalisateur. "Ca vaut le coup de se battre, peut-être qu'on n'y arrivera pas mais au moins on aura essayé".
Le militant de 74 ans, qui a dit renoncer à l'avion en 2019, assure avoir réalisé ce film en économisant du carbone : il a utilisé une majorité d'archives, non diffusées, de ses documentaires précédents ("Woman", "Human") et des séquences filmées en drones et commandées à l'étranger. Le fondateur de la Fondation Good Planet travaille désormais à un nouveau film baptisé "France, une histoire d'amour", qui racontera "tout ce qu'il y a de formidable en France (...) à travers des interviews de Français", a-t-il expliqué. Avant un autre projet de documentaire sur les réfugiés.
Ludovic Dupin avec AFP