Révolutionner la monnaie, les techniques pour financer la transition climatique
Publié le 4 décembre 2024
La lutte contre le dérèglement climatique et la transformation écologique et sociale nécessitent des moyens colossaux. Mais ces financements sont difficiles à mobiliser dans le système monétaire actuel, en particulier les investissements non rentables indispensables pour préserver des écosystèmes, dépolluer les océans, assurer la rénovation thermique des écoles et hôpitaux… Pour trouver une échappatoire à ce dilemme, plusieurs économistes ont imaginé des solutions concrètes basées sur notre mode de création de la monnaie.
"Il faut se libérer de l’épée de Damoclès que constitue la dette financière, sur l’autel de laquelle la dette écologique est sacrifiée", assène Nicolas Dufrêne, haut fonctionnaire et président de l’Institut Rousseau, auteur des livres "Monnaie écologique" (Odile Jacob, 2020) avec Alain Grandjean et "La dette au XXIe siècle, comment s’en libérer" (Odile Jacob, 2023). Il part d’un constat simple. Les investissements privés ne financent que ce qui est rentable, tandis que le financement public, lui, est soumis à la contrainte budgétaire, au chantage à la dette et à l’austérité. Quant au levier fiscal, même s’il était bien davantage mobilisé, il ne suffirait pas à dégager les sommes nécessaires, selon l’auteur. "Seuls de nouveaux modes de création monétaire peuvent nous émanciper de cette contrainte et devenir des armes de désendettement massif", conclut Nicolas Dufrêne.
Une création de
"Il faut se libérer de l’épée de Damoclès que constitue la dette financière, sur l’autel de laquelle la dette écologique est sacrifiée", assène Nicolas Dufrêne, haut fonctionnaire et président de l’Institut Rousseau, auteur des livres "Monnaie écologique" (Odile Jacob, 2020) avec Alain Grandjean et "La dette au XXIe siècle, comment s’en libérer" (Odile Jacob, 2023). Il part d’un constat simple. Les investissements privés ne financent que ce qui est rentable, tandis que le financement public, lui, est soumis à la contrainte budgétaire, au chantage à la dette et à l’austérité. Quant au levier fiscal, même s’il était bien davantage mobilisé, il ne suffirait pas à dégager les sommes nécessaires, selon l’auteur. "Seuls de nouveaux modes de création monétaire peuvent nous émanciper de cette contrainte et devenir des armes de désendettement massif", conclut Nicolas Dufrêne.
Une création de
