Ça fait longtemps qu’on s’intéresse au sujet de façon sérieuse, et cela bien avant la COP21 qui a débouché sur l’Accord de Paris. C’est le premier facteur. Par exemple, dès 2002, l’entreprise a créé un département dédié, adhéré au Pacte mondial des Nations unies et publié son premier rapport de développement durable. Il y a plus de 15 ans également, en 2005, nous lancions notre baromètre Planète et Société qui suit une dizaine d’indicateurs, convertis en une note sur 10 [le résultat obtenu sur la période 2018-2020 est 9,3/10, ndr]. Les résultats du baromètre sont en outre présentés à nos actionnaires depuis 2008 tous les trimestres, en même temps que les résultats financiers. Et depuis 2011, des éléments liés à ces indicateurs ont été intégrés dans la rémunération, d’abord de nos dirigeants, puis de l’ensemble des salariés en 2016.
Le second facteur est la conviction très forte, incarnée par nos dirigeants, que la lutte contre le changement climatique est une priorité, et notamment par Jean-Pascal Tricoire dont les prises de position sur le sujet sont reconnues. Cela permet d’avoir une vision stable des missions de l’entreprise qui ont peu évolué avec l’idée, depuis le début, que notre rôle est d’accompagner nos clients pour qu’ils puissent faire plus en consommant moins d’énergie. Enfin, le troisième facteur