Le travail forcé caractérise selon le code pénal « le fait, par la violence ou la menace, de contraindre une personne à effectuer un travail sans rétribution ou en échange d’une rétribution manifestement sans rapport avec l’importance du travail accompli ».
Souvent qualifié d’esclavage moderne, le travail forcé est encore présent dans de nombreux secteurs comme le travail agricole, l’industrie, le travail domestique et le travail du sexe. De nombreux organismes pointent la responsabilité de multinationales, notamment via leur chaîne d’approvisionnement. Les travailleurs migrants et les populations autochtones sont particulièrement vulnérables au travail forcé.
Près de 21 millions de personnes seraient aujourd’hui victimes de travail forcé, selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Selon la même source, le travail forcé génère chaque année 150 milliards de dollars de revenus illicites.
Pour lutter contre ce fléau, l’OIT a mis en place un nouveau protocole juridiquement contraignant. Des pays comme le Royaume-Uni mettent aussi en place de nouvelles lois comme le Modern Slavery Act pour contraindre les entreprises à mieux prendre en compte ces risques.