Le premier One Ocean Summit (sommet mondial de l'Océan) se tiendra à Brest au début de l'année 2022 à l'initiative d'Emmanuel Macron : réunissant des scientifiques, juristes, acteurs économiques, représentants de l’État et de l'ONU, son objectif est d'améliorer le droit international maritime afin de mieux protéger la biodiversité en haute mer, laquelle représente 64% de la surface des océans. Le droit international actuellement en vigueur garantit le principe de la liberté de la haute mer au profit de tous les États, qu'ils soient ou non pourvus d'un littoral : une liberté incluant la liberté de navigation, de survol, de pose de câbles et pipe-lines sous-marins ou d'îles artificielles, de pêche et de recherche scientifique. Une ouverture qui fait souvent obstacle à la protection de la biodiversité sur ces territoires maritimes qui s'étendent au-delà de la zone économique exclusive (ZEE) de chaque état. Le One Ocean Summit doit donc formaliser l’engagement en faveur d’un agenda susceptible de conduire à la reconnaissance de l’océan comme « bien public mondial », favorisant ainsi l'apparition d'une réglementation protectrice à l'égard de l'écosystème en haute mer.