La Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) se présente comme un groupe international d’experts sur la biodiversité. Fondé en 2012 par près de 100 gouvernements (il en comprend aujourd’hui 132), il émane du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et a été pensé comme un « GIEC de la biodiversité ». Il dispose de nombreuses organisations accréditées, d’une équipe multidisciplinaire d’experts, et collabore avec plusieurs programmes de l’ONU.
Ses outils et projets de travail sont nombreux et variés. L’IPBES fournit une évaluation de la dégradation des terres, de la pollinisation, propose des scenarii et des modélisations, une base de données et de connaissance, et mène des évaluations à la fois régionales et mondiales.
Réunie du 29 avril au 4 mai 2019 à Paris, l’IPBES a pour la première fois rendu un rapport d’évaluation mondiale portant sur ses thèmes de prédilection, appuyé sur près de 15 000 rapports gouvernementaux et d’études scientifiques. Faisant écho aux avertissements de l’essentiel des organisations internationales, ce rapport soulignait le risque de disparition à court terme d’un million d’espèces animales et végétales.