L'effet de serre est un processus thermique naturel de réchauffement du climat dû aux gaz à effet de serre contenus dans l'atmosphère, à savoir principalement la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4). On parle d’effet de serre par analogie avec la pratique de jardinage qui consiste à cultiver sous serre. Ce concept repose sur la captation du rayonnement infrarouge, fourni par la chaleur solaire, au sein d’un environnement clos sous verre. Ce processus d’isolation permet alors aux plantes et cultures à l’intérieur de la serre de bénéficier d'un microclimat artificiel. À plus grande échelle, l’effet de serre garantit une température moyenne sur terre avoisinant les 15°C contre -18°C si ce système naturel n’existait pas. L'effet de serre est donc un phénomène naturel et bénéfique.
Cependant, il est généralement associé aux dangers du changement climatique. Alors qu’en réalité c’est la production en quantité trop importante par l'homme de gaz à effet de serre (GES) qui cause un réchauffement climatique préjudiciable à l'équilibre climatique de la planète :
Ainsi, la concentration de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère qui n'avait, depuis 400 000 ans, jamais dépassé les 300 parties par million (ppm), était, en 2001, de 368 ppm. Cette concentration a augmenté de 30 % en deux siècles, et majoritairement du fait de l'utilisation de combustibles fossiles. Il s'agit d'une évolution extrêmement rapide à l'échelle des temps géologiques, qui démontre la responsabilité de l'homme dans la modification des concentrations en gaz à effets de serre dans l'atmosphère, et donc dans le réchauffement climatique.