Les fonds anti-ESG n’intéressent plus les investisseurs américains
Publié le 24 juin 2023
La guerre menée contre l’ESG par plusieurs élus républicains aux États-Unis fait sa première victime. Surprise ! Il s’agit justement des fonds dits "anti-ESG", ceux-là même qui sont issus de la rhétorique contre le "wokisme" entretenue par des prétendants à la prochaine élection présidentielle, comme le gouverneur de Floride Ron de Santis ou l’homme d’affaires Vivek Ramaswamy.
Dans une étude intitulée "Les fonds anti-ESG font du bruit. Voici à quoi ils ressemblent", Morningstar décrypte le faux effet de mode porté par les 27 produits financiers de sa base de données. Si les flux financiers ont abondé jusqu’en 2022, la bulle semble aujourd’hui se dégonfler.
Ces fonds sont en général très récents, hormis les "vice funds" qui investissent dans les entreprises inscrites sur les traditionnelles listes d’exclusions éthiques ou normatives (tabac, armement, alcool, jeu, etc.). Morningstar les classe en cinq catégories :
les fonds purement anti-ESG qui utilisent les données environnementales, sociales et de gouvernance pour construire leurs portefeuilles à rebours de ces informations ;
les fonds politiques, qui revendiquent d’investir dans des entreprises aux valeurs conservatrices et s’opposent à un supposé "agenda woke et libéral" ;
les fonds ayant renoncé, qui représentent ceux ayant abandonné toute référence à l’ESG ;
les fonds passifs dont la politique de vote va à l’encontre de tout principes ESG dan
Dans une étude intitulée "Les fonds anti-ESG font du bruit. Voici à quoi ils ressemblent", Morningstar décrypte le faux effet de mode porté par les 27 produits financiers de sa base de données. Si les flux financiers ont abondé jusqu’en 2022, la bulle semble aujourd’hui se dégonfler.
Ces fonds sont en général très récents, hormis les "vice funds" qui investissent dans les entreprises inscrites sur les traditionnelles listes d’exclusions éthiques ou normatives (tabac, armement, alcool, jeu, etc.). Morningstar les classe en cinq catégories :
les fonds purement anti-ESG qui utilisent les données environnementales, sociales et de gouvernance pour construire leurs portefeuilles à rebours de ces informations ;
les fonds politiques, qui revendiquent d’investir dans des entreprises aux valeurs conservatrices et s’opposent à un supposé "agenda woke et libéral" ;
les fonds ayant renoncé, qui représentent ceux ayant abandonné toute référence à l’ESG ;
les fonds passifs dont la politique de vote va à l’encontre de tout principes ESG dan
