Publié le 21 mai 2022
L’introduction du nucléaire (avec le gaz) dans la taxonomie verte européenne est un combat mené par la France mais auquel l’Allemagne s’oppose. Elle vient de déposer un véto contre la taxonomie au nom de l’opposition à cette énergie.

D’un point de vue institutionnel, cela peut ne pas suffire à bloquer la taxonomie car il n'y a pas assez d’Etats membres opposés et un vote au Parlement n’aurait pas assez de soutien. Mais d’un point de vue politique le message est clair : l’Allemagne et la France divergent sur les choix énergétiques. Ce schisme européen a des impacts très concrets sur le financement du secteur du nucléaire dont les besoins se comptent en dizaine de milliards d’euros.


D’un point de vue institutionnel, cela peut ne pas suffire à bloquer la taxonomie car il n'y a pas assez d’États membres qui s'y opposent et un vote au Parlement n’aurait pas assez de soutien. Mais d’un point de vue politique le message est clair : l'Allemagne et la France divergent sur les choix énergétiques.

Ce schisme européen a des impacts très concrets sur le financement du secteur du nucléaire dont les besoins se comptent en dizaine de milliards d’euros. Le coût de la remise en état de son parc de vielles centrales, partiellement à l’arrêt pour cause de corrosion, est estimé à 100 milliards d’euros par la Cour des Comptes. Les besoins de financements pour les projets de six nouveaux EPR que la France est supposée déployer, sont eux estimés à 60 milliards d’euros au moins. La question du financement est donc cruciale pour l’avenir de l’option nucléaire française.

C’est pourquoi Patrick Decostre le dirigeant de Boralex, s

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