Dette contre nature, résolution climat chez Shell, Blackrock déserte… Cinq actus ESG à retenir

L’Equateur annule une partie de sa dette en échange de la préservation de l’Amazonie


C’est la deuxième opération dette contre nature que réalise la république d’Equateur. Le pays d’Amérique du Sud a converti une partie de sa dette en échange d’un engagement à protéger les écosystèmes d’Amazonie. Pour cela, il a refinancé pour 1,53 milliard de dollars d’obligations souveraines à taux moindre, lui permettant d’économiser 800 millions de dollars d’ici 2035. En échange de ce refinancement, l’Equateur va financer à hauteur de 460 millions de dollars le programme de Biocorridor en Amazonie, qui vise à améliorer la gestion de 4,6 millions d’hectares de zones humides et forestières protégées et d’en préserver 1,8 million supplémentaires. L’opération, arrangée par Bank of America, a été soutenue par plusieurs banques publiques de développement (Inter-american development bank, International development finance corporation) et par l’ONG The Nature conservancy.


Le vice-président de la Fed en charge de la supervision bancaire démissionne


Michael Barr a choisi de ne pas aller à la confrontation. Le vice-président de la Federal reserve (Fed), la banque centrale des Etats-Unis, a choisi de démissionner de son poste avant l’investiture de Donald Trump à la Maison Blanche. "Le risque de litige sur ce poste pourrait nous distraire de notre mission", a-t-il indiqué dans sa lettre de démission adressée