Publié le 15 octobre 2022
L’Ohio pourrait bientôt abolir la peine de mort. Paul Polman, ancien dirigeant d’Unilever, s’en réjouit et estime que les investisseurs ESG mais aussi les entreprises doivent encourager le mouvement en se positionnant contre cette pratique. Certains dirigeants l’ont déjà fait.

La justice pénale doit-elle être intégrée dans une politique ESG ? Oui, selon Paul Polman, l’ancien PDG emblématique d’Unilever. À l’occasion de la journée mondiale contre la peine de mort, le 10 octobre, il publie un long plaidoyer contre cette pratique et en expliquant pourquoi les investisseurs et les entreprises doivent se positionner sur la question.


La question lui tient à cœur notamment parce qu’en Ohio, l’État où il a fait ses études, "l’abolition de la peine de mort est à portée de main", écrit-il dans un billet sur LinkedIn. Dans un État dirigé par un gouverneur républicain, la nouvelle est particulièrement importante pour les citoyens, mais aussi pour l’économie locale. "Voici pourquoi les entreprises doivent se faire entendre et aider à abolir cette pratique inefficace, raciste et inhumaine", lance-t-il.


La question n’est d’ailleurs pas nouvelle. En 2021, plusieurs dizaines de dirigeants d’entreprise ont signé une déclaration contre la peine de mort, parmi lesquels se trouvent notamment Richard Branson, fondateur du groupe Virgin, Ariana Huffington, cofondatrice du Huffington Post, ou encore François-Henri Pinault, PDG de Kering, et bien sûr Paul Polman. En 2019, des investisseurs responsables ont pris position. Ils ont décidé d’exclure les obligations d’État américaines de leurs portefeuilles en raison, en partie, de l’existence de la peine de mort dans le pays.

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