Plus de la moitié de la population mondiale doit vivre dans des villes qui consomment les deux tiers de l’énergie disponible et représentent 70 % des émissions de gaz à effet de serre à travers l’éclairage, le chauffage, le froid et les transports. À l’heure où l’énergie coûte de plus en plus cher, les smart cities tiennent-elles leurs promesses ? Comme l’explique Pierre Le Thiez pour l’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (IFPEN) : "le concept de “ville intelligente” ou “Smart City” consiste à utiliser stratégiquement le numérique pour optimiser la planification et la gestion urbaines, dans le but d’accroître la qualité des services urbains ou encore d’en réduire les coûts, et finalement de favoriser l’émergence des métropoles durables".
L’aspect durable de ces nouvelles cités est donc un objectif indirect, que le Medef international a choisi de porter à travers sa "task force ville durable" qui rassemble 600 entreprises françaises. Elles travaillent ensemble à promouvoir la "ville durable à la française" qui doit être "inclusive parce que décarbonée sur le plan environnemental, créatrice de dynamiques économiques et porteuse sur le plan social parce que la ville intelligente est avant tout un territoire de services et d’usages qui répond aux besoins fondamentaux de ses habitants".
Risque pour les libertés individuelles"La ville est la bonne échelle