Les fêtes du jubilé de la Reine Elizabeth II ne sont pas les seuls événements à se produire de l’autre côté de la Manche. Les parlementaires britanniques n’oublient pas la lutte contre le réchauffement climatique et les ambitions du royaume d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Une commission d’enquête s’intéresse au rôle du secteur financier pour y parvenir, et plus spécifiquement aux institutions ayant rejoint les différentes alliances pour la neutralité climatique, réunies depuis la COP26 sous l’ombrelle du Gfanz (Glasgow Financial Alliance for Net Zero).
Leur objectif consiste à obtenir des preuves matérielles de l’implication des institutions financières dans la décarbonation de l’économie, afin de savoir si le pays est sur la bonne voie pour atteindre ses ambitions. Et les mots ne leur suffisent pas. Les parlementaires de l’Environmental Audit Committee estiment ainsi que "les engagements des entreprises financières ayant fait la une ne font par pour l’instant de référence claire sur leurs intentions à propos de l’investissement dans les énergies fossiles". Ces engagements publics pourraient néanmoins "jouer un rôle significatif pour déterminer si le budget carbone du gouvernement du Royaume-Uni et ses objectifs de neutralité peuvent être atteints". À condition que ces engagements soient suivis d’action.
Apporter les preuves des engagementsLe comité parlementaire pré