Les actifs pétroliers et gaziers restent bien présents dans les portefeuilles des établissements financiers. Reclaim Finance et plusieurs autres ONG, dont BankTrack, Urgewald, Insure our Future, etc., ont mis à jour leur outil de veille sur le financement des hydrocarbures par les investisseurs, les banques et les assureurs. Les deux tiers des 369 institutions internationales évaluées n’ont pas encore mis en place de politique de sortie progressive du secteur pétrole et gaz, alors que 158 sont signataires de la Glasgow Financial Alliance for Net Zero (Gfanz) qui les engage à atteindre la neutralité carbone en 2050.
L’Oil and gas policy tracker, tel que s’appelle l’outil de veille, évalue les politiques des acteurs financiers sur trois critères : l’adoption d’un plan de sortie du pétrole et du gaz, le soutien aux projets d’expansion pétroliers et gaziers, et le soutien des entreprises développant de nouveau projets pétroliers et gaziers. Il fait également le point sur la sortie des hydrocarbures non conventionnels (Arctique, off-shore ultra profond, sables bitumineux, pétrole et gaz de schiste).
Moins de 4 % de l’ensemble des acteurs financiers recensés ont ainsi mis en place des politiques de restriction des financements pour les projets de développement pétrolier et gazier. Il s’agit pourtant de l’une des préconisations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), pour qui aucune nouvelle ca