Malgré la tenue d’un sommet, les Brics ne font plus recette auprès des investisseurs

La réunion s’est tenue seulement quelques jours avant l’ouverture du sommet du G7, en Allemagne. Les dirigeants des cinq pays formant les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) se sont réunis de manière virtuelle, au cours d’une journée de conférence organisée par la Pékin, avec l’intention de renouveler leurs coopérations et de renforcer leurs liens. "Nous rappelons l’importance d’améliorer encore la solidarité et la coopération des Brics sur la base de nos intérêts communs et de nos priorités clés, pour renforcer notre partenariat stratégique", ont déclaré les chefs d’États à l’issue du sommet des Brics. 

La déclaration cible notamment les conséquences de la guerre en Ukraine et s’inquiètent pour la situation humanitaire en Ukraine et autour. Mais ce rassemblement politique de ces cinq nations, qui existe sous la forme d’un sommet annuel depuis 2009, peine à convaincre. Deux de ces pays, l’Inde et l’Afrique du Sud, ont ainsi été invités à participer au sommet du G7 qui se tient dans le Sud de l’Allemagne, pour discuter des conséquences de la guerre en Ukraine sur l’approvisionnement alimentaire.

Mais c’est surtout en termes économiques et financiers que le concept des Brics est battu en brèche. Créé en 2001 par Jim O’Neill, alors chef économiste de la banque Goldman Sachs, pour réunir les quatre grandes économies émergentes (l’Afrique du Sud y sera aj