Le calendrier était vraiment très mal choisi. Alors que le patron de l’Onu, Antonio Guterres, accueillait les meilleurs élèves à son sommet pour l’ambition climatique à New York, Rishi Sunak, le premier ministre britannique – qui n’avait pas été invité à l’événement – annonçait le jour même plusieurs reculs sur les engagements du pays.
Le gouvernement a ainsi décidé de repousser la fin des véhicules thermiques à 2035 au lieu de 2030. Il prévoit aussi de décaler la sortie progressive des chaudières à gaz à 2035. "Nous avons maintenant une approche plus pragmatique, proportionnée et réaliste qui soulagera le poids pour les familles", s’est justifié Rishi Sunak, tout en assurant que l’objectif de neutralité carbone en 2050 était maintenu.
Des annonces qui "nuisent à la confiance des investisseurs"Ces annonces ont entraîné pléthore de réactions du monde économique et financier, qui loin de se sentir "soulagé" se dit au contraire très inquiet. "Malgré les avertissements croissants de la communauté des investisseurs, le gouvernement continue de vaciller sur ses engagements climatiques, nuisant à la confiance des investisseurs et mettant en danger l’avenir économique du Royaume-Uni", a réagi sur Linkedin James Alexander, PDG du UK Sustainable Investment and Finance Association (UKSIF), l’équivalent du FIR britannique.
Alors que le Premier ministre entendait faire de la