La France fait partie des rares pays à avoir pris des mesures effectives pour ne plus financer le secteur des énergies fossiles à travers ses crédits à l’export. Mais ce n’est pas encore suffisant pour être aligné avec l’Accord de Paris, révèle une étude publiée fin mars par l’organisation allemande Perspectives Climate Research. Elle a passé au crible les politiques d’investissements et les soutiens financiers accordés par Bpifrance Assurance Export, l’agence de crédits à l’export du gouvernement français. Celle-ci permet aux entreprises françaises d’obtenir plus facilement des prêts de la part de banques commerciales pour des projets à l’étranger, en jouant le rôle d’assureur en dernier recours.
"Malgré les engagements importants pris sous le président Macron, l'agence française de crédit à l'exportation Bpifrance Assurance Export n'est toujours pas totalement en ligne avec l'Accord de Paris", notent les auteurs. L'agence a été notée avec "quelques progrès". Sur les huit pays évalués jusqu'à présent, la France est le deuxième après le Royaume-Uni à obtenir cette note, alors que tous les autres pays ont été notés "non alignés" avec l'Accord de Paris.
Des exclusions sur les centrales au gaz et au fioulParmi les points positifs relevés par les analystes, il y a les progrès "significatifs" réalisés par Bpifrance Assurance Export pour déplacer son soutien des combustible