Les banques publiques de développement veulent faire entendre leur voix. Et faire reconnaître leur rôle dans la transition écologique. Elles se réunissent pour la deuxième fois au sein du sommet Finance in Common, qui se tient à Rome du 19 au 21 octobre, à seulement quelques jours de la COP 26, avec l’ambition de renforcer leurs actions pour lutter contre le réchauffement climatique.
"Un travail de conviction est toujours nécessaire car la philosophie dominante méconnaît encore largement le rôle des banques publiques de développement dans les systèmes financiers, estime Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement et président de Finance in Common. Il faut donc faire prendre conscience du nombre et de la puissance financière de ce groupe, que se révèle toujours dans les crises majeures comme celle que nous vivons".
Une étude de l’université de Pékin et de l’AFD dénombre ainsi près de 530 banques publiques dans le monde, qui gèrent 18 700 milliards d’actifs et investissent près de 2500 milliards de dollars tous les ans. Les travaux de recherche, lancés lors du précédent sommet, sont désormais publiés au sein d’une base de données regroupant toutes les informations sur ces établissements.
"Si tous ces instruments se mettent à lutter contre le réchauffement climatique et les inégalités sociales, nous aurons un outil très puissant. C’est notre ambition à to