Le graphique tourne sur les réseaux sociaux. Il montre la chute brutale et sans fin du prix du gaz sur les marchés. Au point d’afficher un prix négatif sur la bourse d’échange européenne TTF le 24 octobre ! La faute aux records de chaleur de ces jours d’automne, dont les températures d’été ont entraîné une baisse spectaculaire de la demande alors que l’offre est au plus haut puisque les États ont stocké et commandé massivement. Ce retournement de marché n’implique pas forcément de baisse des factures. Le prix du gaz, jusque-là sujet à de faibles variations, a bondi à 330 euros le mégawatt heure en août au moment du pic, pour passer en dessous de la barre des 100 euros le 25 octobre. C’est quand même cinq fois le prix d’avant la pandémie qui a déréglé bon nombre de paramètres économiques.
La baisse du prix du gaz peut sembler positive mais elle achève de perturber les messages sur la crise énergétique diffusés depuis la guerre en Ukraine. La nécessaire sobriété qui conduit à encourager le port du pull et l’achat des plaids qui ont inondé les magasins, se justifie pour faire des économies et pour limiter la consommation de gaz tout en affichant la nécessité de faire une transition énergétique conduisant, en principe, au sevrage des énergies fossiles.
Problème : pour l’instant l’heure est à l’arrivée massive et simultanée de bateaux qui transportent du GNL comman