Elle n’a que huit mois d’activité derrière elle. La fintech Goodvest, qui propose des contrats d’assurance-vie, commence à se faire connaître des épargnants qui souhaitent verdir leurs économies. Elle vient tout juste de lever 2 millions d’euros auprès de business angels et de lancer une campagne de financement participatif pour permettre à ses clients de prendre une part dans son capital. "Nous voulons développer de nouveaux produits et continuer d’améliorer l’analyse ESG des produits, explique Joseph Choueifaty, directeur général et cofondateur de Goodvest. Nous avons une approche exigeante de l’assurance-vie, que nous voulons affiner pour plus de transparence."
Depuis septembre dernier, la fintech a dépassé les 1000 clients ayant souscrit une assurance-vie, pour 10 millions d’euros de collecte. Elle prévoit de tripler le nombre d’épargnants d’ici fin 2022. "Notre principal enjeu, c’est de démocratiser l’investissement responsable dans l’assurance-vie et de se faire connaître", explique le dirigeant et cofondateur de la start-up financière.
Part modeste des UC labelliséesLa loi Pacte de 2019 avait justement pour ambition de développer la part durable de l’assurance-vie en imposant aux distributeurs, à partir du 1er janvier 2022, de proposer à leurs clients au moins un produit de chaque label durable (ISR, Greenfin et Finansol). Les chiffres de France Assureurs, la fédération de l’a