Ainsi, l’engagement actionnarial a souvent été perçu comme un angle mort des ETF. Une vision que tentent depuis peu de battre en brèche certains acteurs de la gestion passive. "Investir de manière indicielle implique mécaniquement d’être au capital des entreprises pour le très long terme, même pour celles dont nous pensons que le modèle d’affaires doit évoluer, confirme Benoît Sorel, responsable de la ligne métier ETF, indiciel et smart beta chez Amundi. Or c’est justement le fait que nous restions longtemps présents au capital qui constitue un challenge pour les dirigeants
Publié le 13 janvier 2025
Par construction, un gérant indiciel ne peut pas désinvestir d’une entreprise qu’il jugerait non vertueuse sur le plan ESG. Difficile, dès lors, de paraître crédible quand il demande à cette dernière de changer ses pratiques. L’engagement actionnarial est pourtant un axe de développement prioritaire pour une partie de l’industrie des ETF. Deuxième épisode de la série que Novethic consacre aux “grands méchants ETF”.
Dialoguer avec une entreprise dans le but de lui faire changer ses pratiques environnementales, sociales ou de gouvernance, tel est le principe de l’engagement actionnarial que de plus en plus de gérants d’actifs assurent pratiquer. Mais lorsqu’on suit aveuglément un indice de marché, comme le font les ETF passifs, difficile de faire valoir cette démarche d’investisseur actif. Non pas que les gérants indiciels n’aient pas de poids. Il n’est pas rare, au contraire, que les principaux d’entre eux comme BlackRock, Vanguard ou Amundi, se retrouvent parmi les tout premiers actionnaires des grandes sociétés cotées. Mais il leur manque la menace du désinvestissement pour rendre crédible leur pression sur les dirigeants des entreprises. Même si le dialogue est un échec, un ETF sur le S&P 500 continuera d’être exposé à ExxonMobil, Boeing ou Philip Morris.
Ainsi, l’engagement actionnarial a souvent été perçu comme un angle mort des ETF. Une vision que tentent depuis peu de battre en brèche certains acteurs de la gestion passive. "Investir de manière indicielle implique mécaniquement d’être au capital des entreprises pour le très long terme, même pour celles dont nous pensons que le modèle d’affaires doit évoluer, confirme Benoît Sorel, responsable de la ligne métier ETF, indiciel et smart beta chez Amundi. Or c’est justement le fait que nous restions longtemps présents au capital qui constitue un challenge pour les dirigeants
Ainsi, l’engagement actionnarial a souvent été perçu comme un angle mort des ETF. Une vision que tentent depuis peu de battre en brèche certains acteurs de la gestion passive. "Investir de manière indicielle implique mécaniquement d’être au capital des entreprises pour le très long terme, même pour celles dont nous pensons que le modèle d’affaires doit évoluer, confirme Benoît Sorel, responsable de la ligne métier ETF, indiciel et smart beta chez Amundi. Or c’est justement le fait que nous restions longtemps présents au capital qui constitue un challenge pour les dirigeants
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