Publié le 05 janvier 2015
ENVIRONNEMENT
2015, année décisive pour le climat
Le sommet de Paris (la COP 21) se tiendra au parc des expositions du Bourget du 30 novembre au 11 décembre prochains. 50000 acteurs et délégués internationaux seront mobilisés à cette occasion, avec l’objectif de mettre en place un accord multilatéral sur le climat. Un enjeu qui concerne les Etats, les investisseurs, les ONG et la société civile.

© Le calendrier des évènements préparatoires à la COP 21
Fin 2015, les représentants de 195 Etats doivent impérativement trouver un accord pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et éviter une augmentation globale de la température supérieure à 2 degrés.
Le dernier accord global sur la question remonte à… 1997. Il s’agissait à l’époque du protocole de Kyoto. Un texte dont la validité expire en 2020. Autant dire demain.
Si les négociations s’annoncent complexes entre les Etats, d’autres acteurs économiques développent déjà des solutions. Et des programmes communs d’actions, comme l’a récemment prouvé le sommet climatique de New York.
Dans ce contexte les grands investisseurs ont un rôle à jouer.
2014 a marqué une vraie prise de conscience de leur part. En atteste par exemple le débat, d’une ampleur nationale, qui a été ouvert en fin d’année dernière en Norvège. Le fonds le plus riche du monde peut-il continuer à investir massivement dans des entreprises extractives très émettrices de CO2? Si la question n’est pas tranchée, la tenue même d’un tel débat marque un réel progrès.
La question de la décarbonation (ou décarbonisation) de leurs actifs n’est aujourd’hui plus taboue. Elle se trouve même au cœur des stratégies d’investissement des acteurs les plus engagés.
Les entreprises ont, elles aussi, réalisé l’urgence du défi climatique à relever. Elles sont ainsi de plus en plus nombreuses à réduire leurs émissions de CO2 et à publier leur empreinte carbone.
Tous ces signes encourageants doivent se concrétiser dans un accord global et ambitieux.
Les bonnes volontés existent, il reste maintenant à les faire cohabiter. Le dialogue entre les Etats d’un côté, les entreprises et les investisseurs de l’autre, reste informel. C’est particulièrement vrai en France.
C’est la chronique de ces bouleversements, parfois enthousiasmants (parfois moins), que Novethic vous proposera cette année.
Toute l’équipe vous souhaite une très bonne année 2015.