Toujours pas de code minier pour les fonds marins
Les réunions bi-annuelles de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) se sont achevées le 24 juillet sans décision d’adopter un code minier. Or, sans la mise en place d’une telle règlementation, aucune exploitation minière ne doit démarrer, n’en déplaise à certains. En mai, Donald Trump avait autorisé l’extraction minière sous-marine en eaux internationales à l’entreprise canadienne The Metals company (TMC), faisant fi des négociations internationales. L’AIFM a annoncé ouvrir une enquête sur cette demande d’autorisation. “Il s’agit d’une étape importante et nécessaire pour l’organisme chargé de la gestion et de la protection des grands fonds marins internationaux, qui dissuade les autres acteurs du secteur qui pourraient envisager cette voie illégale”, réagit l’ONG Deep sea conservation coalition dans un communiqué.
Le projet de retenue collinaire à La Clusaz retoqué
Le projet de retenue collinaire de la station de Beauregard à La Clusaz, en Haute-Savoie, a été annulé par le tribunal administratif de Grenoble le 23 juillet dernier. Les juges ont estimé que la retenue ne répondait pas à une raison impérative d’intérêt public majeur. Le projet, qui prévoyait de détruire huit hectares d’habitats naturels, devait permettre de stocker 150 000 m3 d’eau pour produire majoritairement de la neige de culture. Il était vivement contesté. En 2022, les associations avaient déjà obtenu du tribunal qu’il soit suspendu. Elles se réjouissent de cette décision finale : “l’exemple de Beauregard augure-t-il d’un changement de paradigme dans les stations de ski / massifs des Alpes du nord ? Rien n’est plus urgent pour espérer une adaptation de ces territoires au changement climatique en cours“, réagit France nature environnement.
Les énergies renouvelables dépassent le charbon en Pologne, une première
C’est tout un symbole. Pour la première fois de son histoire, la Pologne a produit plus d’électricité à partir de sources d’énergie renouvelables qu’à partir de charbon pour le mois de juin, selon les estimations de Forum Energii, un groupe de réflexion sur l’énergie basé à Varsovie. Les énergies renouvelables ont représenté 44,2% du mix énergétique, contre 43,5% pour le charbon, en baisse de 23,2% sur un an et le plus bas niveau jamais enregistré. “Les changements intervenus ces dernières années dans le mix de production d’électricité sont sans précédent. Entre juin 2015 et juin 2025, la part du charbon dans le mix a diminué de 42,9 points de pourcentage”, pointe Forum Energii dans son analyse. La Pologne est au sein de l’UE le pays le plus dépendant au charbon.
Aux Etats-Unis, plusieurs fabricants de glace abandonnent les colorants de synthèse
Les membres de l’Association internationale des produits laitiers, qui produisent plus de 90% des volumes de glace vendus aux Etats-Unis, se sont engagés le 14 juillet dernier, à renoncer à six colorants de synthèse à partir de 2028. C’était une demande du secrétaire à la santé, Robert Kennedy Jr, qui a fait de la malbouffe son cheval de bataille. Quelques jours plus tard, c’est Coca-Cola qui affirmait qu’elle produirait désormais une partie de sa célèbre boisson vendue aux Etats-Unis, non plus avec du sucre de maïs – produit ultratransformé – mais du sucre de canne. Là encore sous la pression de l’administration de Donald Trump. Ce sera néanmoins tout pour les maigres “bonnes nouvelles” provenant d’outre-Atlantique.
Le Slip français renoue avec la croissance
Prouver que le made in France ça marche, c’est l’objectif du Slip français depuis sa création en 2011. Alors que le secteur de l’habillement est en crise, la marque est parvenue à tirer son épingle du jeu avec une croissance en hausse de 10% en 2024 et 2025, plus de 15 000 pièces fabriquées par semaine et 200 000 nouveaux clients en 15 mois. Pour cela, Le Slip français a changé de stratégie et opté pour une réduction drastique des prix. Cela a quand même nécessité des sacrifices : la fermeture de 17 boutiques et un effectif divisé par trois. La marque s’est par ailleurs ouvert à la grande distribution, là où se trouve 50% du marché du sous-vêtement en France. “Le Slip Français doit maintenant équiper les fesses de tous les Français, et cela passe par se rendre accessible dans leurs lieux de consommation”, lance Guillaume Gibault, président du Slip français.