Les nanomatériaux sont, selon la Commission européenne, des matériaux naturels qui contiennent des particules libres et dont au moins 50% des particules comprennent une ou plusieurs dimensions externes comprises entre 1 et 100 nanomètres. Leur échelle fournit des réactions chimiques distinctes d’un même matériau à l’échelle supérieure. L’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) souligne que les nanomatériaux se divisent en deux catégories :
- Les nano-objets, dont une à trois dimensions se situent dans l’échelle nanométrique. Ils comprennent trois catégories : 1) les nanoparticules 2) les nanofibres, nanotubes, nanofilaments ou nanobâtonnets 3) les nano-feuillets, nano-plats ou nano-plaquettes. Les nano-objets s’utilisent en poudre, suspension liquide ou gel.
- Les matériaux nanostructurés, avec 1) les agrégats et agglomérats de nano-objets 2) les nanocomposites 3) les matériaux nanoporeux.
Les nanomatériaux sont employés dans de nombreux secteurs industriels et les produits qu’ils impliquent, de l’automobile à l’électronique, de l’agroalimentaire à la santé, de l’énergie à l’écologie. Cependant, l’exposition aux nanomatériaux – parmi lesquels les particules fines – soulève des questions liées à leur impact sur la santé publique et les écosystèmes, plus particulièrement au regard du manque d’études à long terme sur leurs risques. À ce titre, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a émis plusieurs recommandations. Elle est appuyée par la publication d’un guide qui présente les meilleures techniques à envisager pour la mise en œuvre des substances à l’état nanoparticulaire.