C’était une initiative naturelle car le rôle d’une Bourse est de financer l’économie réelle et de mobiliser les marchés de capitaux, de permettre aux économies locales d’être mieux connectées aux marchés mondiaux. Or aujourd’hui, cela conduit forcément à mettre en place des actions pour accélérer une transition vers une croissance durable. Nous devons permettre aux investisseurs d’identifier plus facilement les entreprises et les projets qui se caractérisent par un engagement durable, aussi bien en dette qu’en fonds propres.
Les attentes des investisseurs ont été transformées ces dernières années. Dans le passé, ils demandaient du rendement, de la croissance et de la liquidité. Aujourd’hui, ils demandent du rendement, de la croissance, de la liquidité et des projets qui participent à la soutenabilité de notre croissance. C’est une réalité nouvelle, les investisseurs regardent désormais l’Ebitda et la performance ESG. Ce soutien à la TCFD n’est donc que la continuité du rôle historique et central d’une Bourse.
Le reporting TCFD est donc devenu un outil indispensable ?
La TCFD accélère l’adoption de standards par les émetteurs et permet une définition claire du contenu des engagements. Au Royaume-Uni, le gouvernement envisage de rendre ce reporting oblig